" Je veux faire un beau cadeau à l'humanité. Je ne fais pas cela uniquement pour moi. Je veux préserver une certaine forme de culture du quotidien." Bernhard Paul.

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dimanche 6 mars 2011

LUMIERES DE CIRQUE ...PAR YVON KERVINIO.




La lumière de spectacle, en général, et de cirque, en particulier, atteint, lors des festivals et dans les établissements de renom, un niveau de sophistication éblouissant (c’est le cas de le dire !). La lumière est maintenant symbole de richesse et/ou de sérieux (quand elle n’est pas seulement de la poudre aux yeux).
Le photographe sait qu’il devra en tenir compte dans ses réglages éventuels.
Pour les prises de vues d’ensemble, l’effet est assuré par les fumées qui matérialisent la lumière. Résultat garanti.



Mais cette débauche de couleurs n’est pas, pour autant, un gage de qualité photographique lorsqu’on cherche à capter, dans un plan rapproché, le geste
ou l’expression dramatique de l’effort ou de la comédie. Certaines couleurs dominantes et des procédés ou techniques sont de véritables ennemis
des photographes. Je veux parler des dominantes rouge et bleue en particulier, des fumées et des poursuites.
Tous trois, à leur façon, dévorent les détails de l’image : le brouillard
des fumées, le contraste souvent excessif des poursuites et les images totalement monochromes (avec le rouge notamment).
Jusqu’aux années 1970, le photographe travaillait surtout en noir et blanc.
S’il souffrait déjà des poursuites, il avait généralement la possibilité d’enregistrer de manière précise les numéros, même si – les livres nous le montrent –
le contraste des films que l’on « poussait » éliminait lui aussi force détails.
Les photographies sont-elles plus belles aujourd’hui ? Sans doute. L’absence
de grain malgré des sensibilités élevées permet d’apprécier une finesse de rendu inégalée. Les changements de chromie au cours d’un même spectacle donnent certainement l’impression d’une recherche picturale de bon aloi. Je n’ai aucune nostalgie de la technique argentique.
Mais l’idéal, pour le photographe (et vraisemblablement pour le spectateur) n’est-il pas, tout simplement, une lumière puissante, blanche et douce qui permet d’envelopper les artistes dans leur splendeur… et de bien les voir !
Yvon Kervinio.
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